« Né à Alger en 1941, dit Jean-Michel Terdjman, je m'intéressai d'abord à l'histoire – analyse dans le respect des faits du devenir événementiel – puis à la philosophie, – analyse des concepts et, si elle est vécue, quête de l'être. Je découvris que la philosophie occidentale m'apportait la connaissance et les concepts, mais laissait l'élan vital et le vécu de côté ; je me tournai alors vers l'Inde où je découvris ce qui n'est pas la connaissance, ce qui ne peut être exprimé, mais qui touche à la vie. » Il établit un pont et représente une synthèse de deux traditions qui jusqu'à présent s'excluaient mutuellement. Il réalise ainsi la prédiction de Sri Aurobindo au début du XXe siècle.